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La parentalité des mères psychotiques : une revue des facteurs de risque et de protection

  • 7 sept. 2015
  • 1 min de lecture

Face à l’idée d’une parentalité « typique », celle des parents présentant une maladie psychique suscite des questionnements, des craintes, mais aussi des préjugés tant de la part des intervenants médico-sociaux que de l’entourage du malade. De nos jours, la parentalité des mères souffrant d’une maladie mentale est devenue une réalité plus fréquente et qui renvoie à une question éthique du droit à la maternité (Coen, 2008 ; Oppenheim-Gluckman, Loisel, Chambry, Weiss & Falissard, 2009 ; Vacheron, Ducroix & Choudey, 2008).

L’évolution des politiques en matière de santé mentale, notamment par la création des structures extrahospitalières, ainsi que les progrès dans la prise en charge pharmacologique, ont permis une évolution favorable dans l’accompagnement de ces femmes, leur permettant davantage d’autonomie et d’accès à une vie en société plus ordinaire.

Un rapport de 2003 estimait que 3 % de la population des enfants et des adolescents de l’Union Européenne vivaient avec un parent présentant des troubles mentaux (Jourdan-Ionescu, Ionescu, Bouteyre, Roth, Methot & Vasile, 2011). L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a d’ailleurs identifié, dès 1975, les enfants nés de parents psychotiques comme étant une population à risque.








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